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Pic de l'Aneto (3404m) - Septembre 2016

Le compte-rendu:

Après plusieurs échecs dus à la météo ou à la difficulté du parcours, 3 RandoVoreS se sont lancés à l'assaut de l'Aneto, le seigneur des Pyrénées.

Les trois ESSES ont atteint le refuge de la Rencluse la veille sans l'intention de dormir pour certains au grand DAM des voisins de chambre ibériques.

A 2 heures, on se lève en faisant bien du bruit dans les dortoirs, on déjeune et on part à la frontale une heure plus tard. Direction le portillon supérieur mais dans la caillasse permanente avec les cairns éparpillés et aux directions multiples, difficile en pleine nuit de garder le bon chemin. Une brèche apparaît mais ensuite, on ne sait plus par où basculer. Et voici que l'on fait des va et viens sur la crête jusqu'à se demander si on allait pas faire le Pic de la Maladeta.

Pas question d'attendre que le jour se lève, on tente un passage qui nous permettra d'atteindre le bon versant du massif. Cependant, on est loin du glacier car le portillon supérieur est bien plus haut.

C'est donc parti pour une montée dans la moraine pour s'approcher du glacier qui diminue énormément d'année en année. Nous le longeons ensuite afin de retarder le montage des crampons puis nous montons jusqu'au pied de la pointe finale.

Enfin, après des heures de marche épuisantes dans les éboulis, nous nous trouvons devant l'impressionnant Pas de Mahomet. Les deux Stéph sont largement impressionnés par cet obstacle et finissent pas relever le défi, grâce aux encouragements de Seb.

Finalement avec les explications précieuses de Seb pour franchir chaque portion de l'obstacle, nous nous présentons au sommet heureux et fortement émus.

Le panorama est grandiose et lointain avec une vue sur les Posets, deuxième sommet des Pyrénées et futur objectif des RandoVoreS.

Le retour obligatoire par le Pas de Mahomet se fait avec le croisement d'un autre groupe pour faire un peu plus corsé et la descente se fait au plus court afin de rejoindre le trou du Toro sur des éboulis interminables.

Au final, les organismes sont épuisés après des heures de marche mais la joie d'avoir atteint le sommet place la fatigue au second plan.

Les trois Esses passent la nuit à Benasque pour rentrer le lendemain.

Les RandoVoreS: Esse / Stéph / Seb

Rédacteur: S.J

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